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Commentaire
Paranoïa
Dédicasse 2 :
Chuchotement
2 : Chuchotement
Elle, moi cette femme ne tenant plus assise tout en l’étant bien évidemment. Elle, cette folle voulant croire à tout, se martelant l’esprit continuellement, n’osant rien.
Elle, se mettant dans le silence maintenant. Elle, laissant son empressement, regardant une dernière fois le temps. Elle a 2 h devant elle.
Aucune inspiration, il faut juste arrêter de se leurrer. Les faits sont là.
Le plausible. L’impossible, l’impensable, le voulu aussi. Comment cela va pouvoir finir ? Ce combat entre la folie, l’écriture, la vie, virtuelle et réelle ?
La vérité est un mensonge, le mensonge est si vrai. On en est là.
Tout veut aller trop vite pour ne plus se cacher. C’est la peine qu’il faut aller chercher.
La colère doit s’éteindre. Elle couvre trop l’encre, elle garde trop au fond d’elle le secret tant recherché.
L’amour.
Il n’y a que l’amour qui peut jaillir ici.
Aimer sans juger. Aimer pour comprendre. Aimer. Aimer et encor aimer. Mais nous aimerons mieux à tête reposée. Demain.
La vérité
Elle hurle ! Tant et si bien qu’à peine couchée, je me relève pour venir l’écrire.
Une semaine. Une semaine pour écrire cette merde.
Je m’aperçois alors que je peux écrire ce que je veux. Je peux devenir folle si je veux, je peux m’en foutre si je veux, je peux me faire tout un tas d’idées loufoques si je veux, je peux croire que je fais de l’écriture automatique ou pas. Car je fais trop de fautes pour cela.
Je suis en colère.
J’ai commencé cet écrit parce que j’avais peur, maintenant je vais le finir parce que je suis en colère. Et au milieu il y a l’amour.
L’envie d’aimer, l’envie d’écrire, l’envie d’être pareil tout en étant différent. L’envie de croire que tout le monde n’est pas mauvais. L’envie de faire confiance.
Mais virtuellement, aujourd’hui, je ne peux plus faire confiance.
L’amitié virtuelle, l’amour virtuel, tout ça a trop de place aujourd’hui.
J’ai peur de tout laisser, peur qu’il n’y a pas assez d’amour dans mon réel. Pourtant, revenons au sujet de base, j’ai deux enfants.
Seul cet amour devrait arriver à combler celui de ce monde.
Pourtant non.
Il y a cette envie de partage.
On m’a dit être solitaire, j’ai répondu oui. Mais la solitude du solitaire est parfois plus cruelle qu’une femme jalouse.
Plus paranoïaque devrais-je dire ici.
La vérité est que même avec mes enfants je me sens très seule. La vérité est que je pleure en l’écrivant.
Ma vérité est que j’écris sans erreur et sans regarder cette fois-ci,
c’est la vérité.
Alors ça voudrait dire que je ne suis pas vraiment seule.
On m’a dit encor, ressens-tu un frisson, un vent, un souffle, une présence.
Quelle présence ressentir dans la profonde solitude. Le silence, le froid de son propre corps désireux d’aimer et d’être aimé. Envieux de tendresse, de compagnie intellectuelle.
La vérité est que je dois accepter ce sort sous peine qu’il me manque un jour.
Je suis moins en colère. Mais que dois-je faire ?
Je pensais venir finir cet écrit. Une semaine et la boucle était bouclée. Mais j’ai l’impression maintenant que non.
J’attends la révélation de cet amour. Comme un trophée !
Je suis horrible !
La vérité est que j’ai peur de ne pas être seule quand physiquement je le suis.
C’est pour cela que je préfère être à deux, pour croire que je peux communiquer avec l’au-delà. Pour ne pas avoir à me justifier.
Mais ce soir je suis seule, et j’ai peur.
La boucle tourne et tourne encor…
La fin
Car la vie me permet d’écrire tout ce que je viens d’écrire, une semaine de doutes, de changements intérieurs, extérieurs, de visions, d’écriture. Oui, la vie, ma vie, me permet d’avoir le choix. Le choix de voir le mal, le bien, de pouvoir marcher entre les deux.
Nous pouvons tous être paranoïaque. Nous le sommes tous dans nos croyances pour peu quelles différent d’autres croyances.
Croire en Dieu, au paradis et son enfer, croire à la vie sur d’autres planètes, croire au sixième sens, croire en l’évolution, croire en la science, croire en l’Homme, croire en la paix sur la terre, et que sais-je encor.
Je crois en tout ça. Je crois en bien plus. Je crois en absolument tout. Car tout est vrai, tout est faux. Nous sommes tous jugés à la même destinée quoi que l’on fasse, que l’on pense.
Je suis un être solitaire, une femme. Une femme écrivain qui se lance et s’élance dans sa propre destinée.
Peut-être n’ai-je été dans la folie que pour vous rendre fous, peut-être êtes-vous fous d’avoir voulu me lire. Et d’autant plus si vous m’avez compris. Peut-être…
La fin de cette histoire veut raconter que l’on peut tout faire croire à son esprit. Il est comme une pâte à modeler.
Tu peux aller bien, tu peux aller mal, tu peux aimer et ne plus aimer, haïr ou adorer, tu peux avoir envie puis te laisser aller, tu peux pleurer ou rire. Tu peux avancer où bon te semble. Oui, même sans bouger.
Tu peux si tu le veux.
Je voulais savoir. Je sais.
Peu importe si pour vous, ce que je sais, n’est pas en adéquation avec vos croyances. Peu importe, vos croyances auront pour moi toujours une importance. Oui, elles apporteront à mon changement, mon avancement, mon évolution. Ma confiance.
J’ai confiance en moi.
Et vous ?